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Nous joindre : etudiants_irts_lr_en_greve@yahoo.fr Accueil La gratification, oui mais... La pétition et nos coordonnées Actions Expression libre ! Catégories A.G. Actions Les differents positionnements Les textes en vigueur… Mobilisation Presse octobre 2019 L Ma Me J V S D « mai 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 Album : Manifestation du jeudi 10 avril 2008 à Perpignan Liens A Paris montons ! Alençon en colère Collectif Institut Travail Social Région Auvergne Collectif Inter écoles de Travailleurs Sociaux en Formation d’Ile de France Forum des étudiants en travail social de l’Isère Forum des travailleurs sociaux en formation Génération Précaire IRTS Lorraine en grève La Mobilisation Étudiante Buccoise La Sociale (Montpellier) Le blog d’Elliryc Le Social Va Mal Mobilisation des Etudiants du Travail Social en Bretagne Tremplin, le site des initiatives sociales Vidéo de La Matinale C+ au sujet de la gratification Accueil > La gratification, oui mais… La gratification, oui mais… La vidéo qui parle de nous : La Matinale sur Canal+ le 16 mai 2008 Bonjour à toutes et à tous, Voici un blog d’information et de sensibilisation pour expliquer notre mobilisation. Nous sommes un collectif d’étudiants, futurs travailleurs sociaux (Assistant de Service Social, Educateur Spécialisé, Educateur de Jeune Enfants) à l’IRTS Languedoc Roussillon, antenne de Perpignan. Nous nous sommes mobilisés suite à l’application du décret du 31 janvier 2008 relatif à la gratification et au suivi des stages. Ce décret remet en cause le cœur même de notre formation : les stages. Désormais, avec l’application de ce décret, les associations accueillant un stagiaire pour plus de trois mois sont obligées de lui verser une gratification de 398,13€ par mois. Bien évidemment, nous ne mettons pas en doute les bonnes intentions qui ont motivé ce décret. Cependant, l’Etat n’ayant pas prévu de débloquer assez de fonds nécessaires pour permettre l’application de ce décret, nombre d’associations se retrouvent dans l’impossibilité financière de verser cette gratification et refusent donc de continuer à accueillir des stagiaires. De ce fait, bon nombre d’entre nous se retrouvent sans lieu de stage, soit dans l’immédiat, soit dans un futur proche… Pas de stage, pas de diplôme. Pas de diplôme, pas de travailleurs sociaux. Il est important de saisir à quel point le stage est primordial dans nos formations. Il constitue pour les étudiants une expérience essentielle à la validation de leurs diplômes et à l’élaboration d’une pratique professionnelle de qualité. Quant aux établissements, l’impossibilité d’accueillir ces futurs professionnels au sein de leurs équipes, les prive d’un apport théorique et d’un retour sur leurs pratiques éducatives (éléments essentiels à l’élaboration d’un accompagnement de qualité). De plus, ce décret ne concerne pas les stages dans le service public (Conseil Général par exemple…), ce qui risque, selon nous, de créer des inéquités lors de l’affectation des stages. Vous trouverez, sur ce site, différentes informations, les comptes-rendus d’A.G, le décret, l’état de la mobilisation… Nous vous remercions de votre soutien. Soyons solidaires, mobilisons nous !! Le collectif des étudiants IRTS Perpignan. 10 Réponses à “La gratification, oui mais…” adam dit : 7 avril, 2008 à 20:29 je trouve inadmissible la nouvelle loi car ce n’est pas normal que les assos doivent payer les stages!!!!:) Bernal Gilda dit : 8 avril, 2008 à 12:09 Entièrement solidaire de ce mouvement celà ressemble à une dérive vers la privatisation des diplômes Ortic dit : 10 avril, 2008 à 10:07 Bonjour à toutes et à tous, Je représente le syndicat national CGT des DRASS et DDASS, syndicat majoritaire chez les travailleurs sociaux de ces services de l’Etat. Au nom de mon organisation, je tiens tout d’abord à marquer ma solidarité avec votre mouvement on ne peut plus légitime. Au delà de votre problème immédiat de validation de la formation, cela pose la question plus globale de la place accordée au travail social dans notre société, et à ses professionnels, confrontés à la recrudescence des problémes sociaux dans notre pays, mais également la question de leur formation initiale, mise à mal par de nombreuses tentatives de déstabilisation (embauche d’ »interventions sociaux » non diplômés d’Etat, validation des acquis de l’expérience….etc) La formation à un coût incontournable, afin d’avoir des professionnels de qualité, l’Etat doit donc assumer jusqu’au bout ses responsabilités. Notre organisation syndicale a fortement réfléchi à tout cela, depuis de nombreuses années. Si je m’adresse à vous, c’est pour, au delà du simple message de soutien, vous indiquer que nous avons dans les rangs de notre syndicat, des professionnels en exercice qui sont membres, ou en rapport, avec le Conseil Supérieur du Travail Social et la DGAS (Direction Générale de l’Action Sociale), à l’administration centrale des ministères sociaux qui suit le dossier des professionnels du travail social, et notamment les questions de formation. Par ailleurs, notre syndicat, qui dispose de contacts avec un réseau important de professionnels, ainsi que d’un site internet, peut relayer votre mouvement par la voie du Net et de la messagerie. Ne souhaitant toutefois pas vous imposer ni donner l’impression de « récupérer » quoi que ce soit, je vous laisse le soin de décider démocratiquement des suites à donner à mes propositions. Dans l’attente Fraternellement et bon courage Laurent Ortic Secrétaire Général Syndicat National CGT Affaires Sanitaires et Sociales pierrette ruiz dit : 10 avril, 2008 à 20:10 completement solidaire au mouvement demain toute les formations professionnelles seront concernées soler florence dit : 13 avril, 2008 à 18:45 solidaire de ce mouvement protégeons nos diplômes et nos acquis. Les stages font partis de notre formation les assos n’ont pas à payer, c’est inadmissible. Restons solidaire cela nous concerne à tous. Oustrière cathy dit : 14 avril, 2008 à 17:21 Bonjour à tous et à toutes, L’équipe du Codes66 est entièrement solidaire de votre mouvement. Dans notre champ de compétences qui est celui de la prévention, de l’éducation et de la promotion de la santé, nous accueillons de façon régulière des stagiaires de tout horizon qu’il soit du monde sanitaire, éducatif , social et universitaire. Il est primordial pour nous mais aussi pour les professionnels en devenir de pouvoir faire des stages afin que ceux ci puissent acquérir les connaissances nécessaires mais surtout qu’ils soient dans la possibilité d’être en situation professionnelle au plus prés des publics afin de mettre en oeuvre leur futur métier. les structures associatives ont déja énormément de mal a obtenir des budgets qui leur permettent de fonctionner de façon correcte; c’est toujours un combat de tous les instants pour obtenir les financements. Ethiquement, il est tout a fait normal de rémunèrer les stagiaires mais pour cela il faut pouvoir le prévoir , l’anticiper et que cela soit compris dans la lecture financière d’un projet de la part des décisionnaires. Il me semble que la forme qu’a pris ce texte de loi prend quelque part les associations en otage. Mis devant le fait accompli nous devons si nous souhaitons accueillir les stagiaires les rémunérer comme cela est prévu. malheureusement beaucoup de structures trop peu informées du texte de loi n’ont pas pu anticiper et intégrer ce surcoût. Ceux qui en souffrent sont avant tout les futurs travailleurs sociaux mais aussi les associations qui ne peuvent pas faute de moyen recevoir des stagiaires et donc transmettre leur compétences et savoir faire. C’est le principe de formation en général qui est aussi remis en question, ici.Bref, nous vous rejoignons dans votre combat et nous sommes à vos cotés pour d’éventuelles manifestations que vous mettriez en place. Cathy oustrière. Directrice du CODES 66 ROUSSET Didier dit : 16 avril, 2008 à 16:06 Totalement solidaire avec ce mouv